Monday, February 8, 2010

La Kia Ray bientôt dévoilée

Kia vient diffuser quelques clichés de son concept Ray, une voiture hybride rechargeable qui sera dévoilée au Salon de l'auto de Chicago dans moins d'une semaine.

La Kia Ray, développée au bureau américain de design du constructeur coréen, serait un bon indice de l'allure que prendra l'éventuelle voiture hybride rechargeable que la compagnie entend mettre sur le marché.

Le premier croquis de la Ray dévoilée par Kia montrait un coupé dotté quatre portes à la ligne de toit extrêmement fuyante.

Sunday, February 7, 2010

Toyota est accusé de ternir le prestige du Japon

Les critiques se multiplient au Japon contre Toyota, première compagnie de l'archipel, accusé de porter atteinte au prestige international du pays à cause des défauts techniques qui sont présent dans des millions de voitures.

La plupart des grands journaux nippons ont fustigé, dans leurs éditoriaux de samedi, la gestion bâclée de la crise par le groupe. Le PDG Akio Toyoda n'est sorti de son silence pour présenter ses excuses que vendredi soir, alors que les rappels massifs se multiplient depuis deux semaines.
M. Toyoda, qui est le petit-fils du fondateur de Toyota, s'est déclaré «profondément désolé» pour le dysfonctionnement de la pédale d'accélérateur qui a entraîné le rappel de plus de huit millions de voitures depuis l'automne et pour les nouveaux défauts dans les freins du modèle hybride Prius.

«Les mots ne peuvent suffire à régler le problème. Toyota représente le Japon, et ses déboires peuvent conduire à dévaloriser l'image de marque du Japon dans son ensemble», a dit le quotidien Nikkei.

Pour le quotidien Yomiuri Shimbun, le plus lu du pays, «il ne fait pas de doute que Toyota a été trop sûr de lui concernant les équipements de haute technologie de ses modèles, et qu'il a pris à la légère les plaintes des usagers».

«L'absence de réaction appropriée au fiasco actuel pourrait porter atteinte à la confiance internationale envers les technologies industrielles du Japon», a aussi déclaré le Yomiuri.
Son concurrent de centre-gauche Asahi Shimbun a jugé que la réaction de Toyota avait été «extrêmement lente».

«Le monde observera comment Toyota, humblement, tirera les leçons de cette série de problèmes pour fabriquer des voitures sûres», a-t-il rajouté.
Vendredi dernier, le ministre des Affaires étrangères, Katsuya Okada, avait lui aussi exprimé des craintes pour le prestige du Japon.

«C'est un problème pour l'ensemble de l'industrie automobile japonaise, et pour la confiance envers les produits japonais», a déclaré M. Okada, cité par l'agence Kyodo.
Toyota fait l'objet de plusieurs actions en justice en nom collectif aux Etats-Unis et au Canada, déposées par des automobilistes qui l'accusent d'avoir longuement passé sous silence l'existence du défaut à cause duquel l'accélérateur peut rester bloqué en position enfoncée. Selon des informations de presse, le groupe en avait connaissance depuis 2007.
Le constructeur a vigoureusement nié ces accusations.

«Notre entreprise ne dissimule jamais ce genre de cas. Nous les signalons au ministère des Transports et nous enquêtons», a déclaré vendredi le vice-président chargé de la qualité, Shinichi Sasaki.
Toyota a commencé vendredi à réparer les huit modèles affectés par le défaut de l'accélérateur aux Etats-Unis. Les ventes de ces modèles, interrompues depuis le 26 janvier, ont repris au Canada.

Toyota envisage par ailleurs de rappeler la dernière version de la Prius, en raison d'un retard de réaction du système de freinage hydraulique par temps froid. Détecté en décembre, ce défaut a été corrigé en usine en janvier, mais des milliers d'exemplaires sortis auparavant des chaînes de montage sont en circulation au Japon et aux Etats-Unis.

Selon les médias nippons, ce rappel pourrait concerner 270 000 voitures.
La Prius, présentée comme une voiture «respectueuse de l'environnement», est l'emblème de la compagnie et le centre de sa stratégie mondiale. Plus de 200 plaintes qui ont pour sujet les freins ont été recensées et, selon le Tokyo Shimbun, cinq collisions ont été rapportées aux autorités nippones.

Thursday, February 4, 2010

Honda Accord Génération 3 (1985-1989)

La troisième génération de l’Accord est commercialisée au Japon et en Europe en 1985 et dans le reste du monde en 1986. Ce modèle a un design attirant, d’aspect proche à la deuxième génération. Les différences se situent au niveau des feux avant pivotant verticalement (comme une Toyota Sprinter Trueno), originale pour une berline, mais également des feux arrière spécifiques. Une version avec des feux avant fixes est arrivée en 1987 pour les marchés européen et japonais.

Cette Accord est la première Honda à utiliser un système à double triangle de suspension à l’avant et à l’arrière – une technologie utilisé par la suite sur la Civic et la Prelude de 1988 et de l’Integra de 1990 – bien que plus coûteux que le système MacPherson, ce dispositif fournit une meilleure stabilité et tenue de route du véhicule. De série l’Accord est équipée de barre anti-roulis. Les freins à disque avant et arrière à double pistons (modèle japonais Si) ou les freins à disque avant et arrière à simple piston ou les freins à disque avant à simple piston et frein à tambour arrière sont disponibles en option. L’ABS est proposé en option sur les modèles équipés de freins à disque, mais pas pour le marché nord américain. Les modèles de base sont disponibles avec des jantes acier de 13 pouces et le haut de gamme avec des jantes alliage de 14 pouces.

L’habitacle est disponible en plusieurs finitions d’un niveau spartiate à un niveau luxe. Au Japon l’Accord est vendue avec les options : intérieur cuir, sièges chauffant, rétroviseurs extérieur chauffants, tableau de bord digital et climatisation. La version “Aerodeck”, carrosserie 3 portes semblable à un break pour le marché japonais et européen, dispose de sièges “Recaro”. Afin de conserver l’image de constructeur bon marché de Honda, ces options ne sont pas disponibles à l’exportation.

A travers le monde l’Accord existe en plusieurs carrosseries : berline 4 portes, coupé 2 portes, 3 portes et 3 portes "Aerodeck" ressemblant à un break (non disponible aux États-Unis et au Canada).

En Amérique du Nord, l’Accord est proposé avec 4 niveaux de finition. En entrée de gamme, le finition DX, disponible sur la berline et la version 3 portes, comprend un contrôleur de vitesse, une vitre arrière dégivrante, une horloge à affichage digital, des vitres à commande manuelle, des rétroviseurs à commande manuelle, un système de verrouillage manuel, un système audio, un rétroviseur intérieur et des pares-chocs non peint.

La finition LX constitue le milieu de gamme, en plus des équipements de la finition DX, elle intègre une climatisation, des vitres électriques, des rétroviseurs électriques, un système de verrouillage électrique, un autoradio AM/FM cassette, des pare-chocs peint de la couleur de la carrosserie, un accoudoir arrière et des barres anti-roulis plus grandes.

Les finitions DX et LX sont disponibles avec la motorisation A20A1 de 98 ch.

En 1986 les moteurs à carburateur sont identifiés par les lettres BS et les moteurs à injection par les lettres BT.

La finition haute gamme, LX-i, inclut un toit ouvrant électrique (coupé et berline uniquement), des jantes alliage 14 pouces (berline uniquement), des barres anti-roulis à l’arrière et un lecteur de cassette audio. Cette finition est disponible avec un motorisation à injection de 110 ch (A20A3).

En 1988, la commercialisation du coupé entraîne un restylage de la berline : pare-chocs, face avant (feux, calandre, capot), feux arrières. D’autres modifications sont apportés comme : l’installation de barres anti-roulis plus grandes afin d’améliorer la tenue de route et la puissance du moteur à injection est portée à 120 ch.

Le coupé Accord est le premier véhicule de la marque à être exclusivement assemblé aux États-Unis et importé au Japon.

La finition SE-i est proposée à partir de 1989, elle comprend des sièges en cuir, des supports de verre, une installation audio Bose, des vitres teintées, des jante alliage 14 pouces, une échappement à deux sorties et des freins à disques. Elle est disponible sur la berline et le coupé en deux coloris.

Monday, February 1, 2010

Ford Mustang

Le 17 avril 1964 marque un tournant dans l'histoire de l'industrie automobile ; cette journée là, Ford, second constructeur mondial, présente à la foire mondiale de New York sa Mustang. Ford a en quelque sorte réinventé l'automobile pour les jeunes américains issus du baby boom et blasés par les grosses caisses lourdes et massives. Lee Iacocca, alors directeur général de Ford, avait depuis longtemps la vision d'une petite voiture sportive qui envahirait les rues (comme la Coccinelle de VW en Europe). Au lieu de faire une énième version d'une voiture déjà existante, Ford met sur roues le concept de pony car. Créée au départ comme un coupé deux places dans la plus pure tradition européenne, Lee Iacocca réalise que le succès dépend surtout du volume des ventes, ainsi, pour économiser les coûts de développement, les premières versions seront directement basées sur la Falcon familiale. La Mustang est alors dotée en série d'un moteur de 6 cylindres en ligne de 2,8 L ou, en option, d'un V8 de 260 ci (4,2 L) ou d'un 289 ci (4,7 L). Elle est disponible en coupé hardtop ou en cabriolet (la carrosserie fastback apparaîtra en 1965). Il y a du chrome à profusion, ce qui la rend des plus attrayante pour les jeunes. De nombreuses options sont disponibles pour agrémenter la voiture, le but étant que chacun ait une Mustang unique. Elle est en concurrence avec la Plymouth Barracuda sortie 2 semaines plus tôt mais qui n'aura pas l'immense succès de la Mustang.

Ferrari F430

La Ferrari F430 est une voiture sport de luxe construite et commercialisée par Ferrari depuis 2004, remplaçant ainsi la Ferrari 360 Modena. Elle est présentée au Mondial de l'automobile de Paris de 2004, et se démarque de sa prédécesseur par son V8 porté à 4,3 L, par un emploi important de l'aluminium, mais surtout par une série d’innovations issues de la Formule 1.

Tout en introduisant un aspect plus dynamique que la Ferrari 360 Modena, la 430 garde les codes stylistiques de sa devancière ainsi que l'architecture moteur. Ce bolide au gabarit imposant et à la visibilité réduite est toutefois docile grâce aux nombreuses aides à la conduite. Grâce à une distribution variable en continu à l'admission (50°) comme à l'échappement (30°) et au montage d'un double collecteur d'amission bimode, le nouveau moteur de 4,3 L équipant déjà des Maserati (mais construit à la maison mère et revalorisé pour l'occasion) affiche un couple de 370 Nm à 3 500 tr/min, soit un gain de 23 % en puissance et de 25 % en couple, correspondant à la valeur de couple maximum de l'ancien 3,6 L (monté sur la 360). Une touche gravée LC « Launch Control » située sur la console permet de réaliser un départ canon sans se préoccuper de doser l'accélérateur et l'embrayage bidisque (appelé aussi double-embrayage) piloté par un groupe électro-hydraulique capable d'exercer un couple de blocage de 2 500 Nm en seulement 60 millisecondes.

Le grand compte-tours gradué jusqu'à 10 000 tours/minute est proposé, au choix, avec un fond rouge ou jaune. Les disques de frein en céramique sont proposés en option à 11 500 €, jusqu'à leur adoption de série sur toute la gamme Ferrari en 2008. Le manettino permet de régler le degré d'intervention des aides à la conduite, le mode normal étant sport. Il est placé en bas à droite sur le volant.