Thierry Vandal, le président d'Hydro-Québec, est arrivé au volant du résultat de son partenariat avec Mitsubishi.Suivi de cette entrée, une annonce est lancée: une cinquantaine de voitures seront à Boucherville dans quelques mois.
Les voitures sont des iMieV (Mitsubishi Innovative Electric Vehicule), ces voitures électriques sont déjà en vente au Japon depuis juillet dernier. Ils ont plusieurs objectifs avec ce projet: étudier leur performance avec l'hiver québécois, vérifier leur impact sur le réseau d'Hydro-Québec et recueillir les commentaires des conducteurs.
«On veut tester des véhicules comme les iMieV dans des conditions réelles. Ça fait partie des projets pilote qui vont faire en sorte qu'on va pouvoir voir un nombre important de véhicules électriques sur nos routes dans un certain nombre d'années», a dit M. Vandal
Malgré l'entente, aucun moteurs électriques provenant de TM4 ne seront utilisés.
«On continue de faire du travail avec notre technologie TM4 et sur les matériaux de batteries à l'IREQ (l'Institut de recherche d'Hydro-Québec). (...) On espère intéresser Mitsubishi par nos matériaux de batterie, mais pour l'instant il s'agit de tester des véhicules déjà fonctionnels», a expliqué M. Vandal.
«On croit que l'avenir des transports terrestres est électrique», rajoute M. Vandal. Il pense également que le Québec est l'endroit idéal pour un tel projet. Notamment grâce à son hydroélectricité.
Selon Mitsubishi, la iMev devrait être vendue au pays dès l'an prochain. Il s'agit d'une voiture 4 places qui peut atteindre 130 km/h et qui possède une autonomie de 120 km. La recharge se fait en 7 heures. et le prix se situe dans les 50 000$.
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