Thursday, June 7, 2007

Suzuki Aerio 2003

De l’espace et encore de l’espace. Voilà ce que je retiens de cette sous-compacte. Paradoxale n’est-ce pas! Même si la première impression peut laisser perplexe par sa forme peu habituelle, l’Aério gagne à être connu et selon Véronique Cloutier, fait même tourner les têtes. Sauf qu’ici, l’histoire ne dit pas si s’est l’artiste ou la voiture qui attire les regards.
À l’intérieur
Pour éviter d’être redondant, abordons d’autres points que l’espace intérieur. Mon premier coup de cœur est destiné à la qualité des matériaux utilisés. Tant du côté des sièges que du tableau de bord, nous n’avons pas l’impression d’avoir affaire à une laissée pour compte. L’ensemble de la finition intérieure est surprenant et le tout disposé de façon ergonomique. Pour renforcer cet argument, je vous invite à regarder la photo du coffre arrière. Vous y trouverez une suite d’éléments à usage multiples allant d’une table de camping à un bac à refroidir les boissons. Ensuite, c’est au tour de la visibilité à s’attirer mes bons commentaires. Que l’on occupe le banc du conducteur où celui du passager, la vue est parfaite. Cela procure un effet de grandeur dans l’habitacle où quatre adultes peuvent y prendre place facilement et confortablement.

Comportement routier et motorisation
En raison de son étroitesse et des panneaux latéraux assez imposants, l’Aério est vulnérable aux vents de côtés. Je ne crois pas que cet aspect rendre la voiture dangereuse mais simplement qu’il ne faudrait pas se surprendre d’être obligé de corriger le volant à l’occasion. Outre cet aspect, je dirais que la tenue de route est à la hauteur. Si l’on parle puissance, je mentionnerai simplement que les performances offertes par le moteur de 145 chevaux sont honnêtes. La voiture n’est pas décevante mais selon son allure, vous n’êtes sûrement pas surpris d’apprendre que ce n’est pas sous le capot qu’elle se démarque. En revanche, elle offre dans la version FASTBACK SX la traction intégrale, particulièrement agréable en conditions hivernales. Fait à noter au niveau de la boite manuelle, mon collègue qui conduit généralement une voiture automatique s’y accommodait mieux que moi pour qui s’est l’inverse. Où je veux en venir ? En toute humilité, je ne sais pas ce que cela veut dire!

Côté budget
Sans vouloir tourmenter les joueurs compulsifs, il y a fort à parier qu’un des premiers réflexes de l’acheteur potentiel d’une Suzuki est de croire qu’il paierait substantiellement moins chers que ce qu’offre la concurrence. En réalité, non pas que les différentes versions de l’Aério soient hors de prix, mais j’ai quand même été surpris d’apprendre que le modèle le plus dispendieux frôlait tout de même les 23 000$. L’échelle de prix va en effet de 17 195 $ à 22 895$. Encore une fois, c’est comparable à ce qui est offert sur le marché mais cela m’amène à dire qu’il est important de bien analyser ses besoins et son budget, pour ensuite déterminer les meilleures options qui s’offrent à vous. Et si vous trouvez que je ne taris pas d’éloge à propos de son prix, peut être me pardonnerez-vous en soulignant sa consommation d’essence qui fait dans les 8.9 litres (32) au 100km en ville et de 6.5 (44) sur la route (FASTBACK S manuel).

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