Pour succéder au Z3, en passe de devenir un collector très recherché, voici le nouveau coupé BMW Z4. Voiture monomaniaque exclusivement dédiée au grand frisson, cette réussite esthétique incontestable développe 265 ch. dans sa version bourgeoise et 343 ch. en version M.
Présenté quelques mois après le roadster Z4 et sa capote en toile, voici l'autre successeur attendu du Z3, le coupé BMW Z4. C'est une réussite esthétique incontestable. La silhouette est d'une grande fluidité grâce à une ligne de toit qui ne marque aucune rupture. Les muscles courent sous la peau du félin grâce à l'alternance de surfaces concaves et convexes. La poupe dégage une impression de puissance parfaitement assise sur la route, impression renforcée par le porte-à-faux réduit : les deux places apparaissent comme littéralement posées sur les roues arrière. En respectant à la lettre l'austère philosophie du « roadster », le coupé BMW Z4 allie donc comme il se doit puissance, dynamisme et élégance...
Je prends possession de la version « bourgeoise » du coupé, le 3.0 Si qui développe quand même ses 265 ch. sous le capot. À consommer avec prudence donc. Quand je m'installe dans l'habitacle, deux caractéristiques me frappent. D'abord, l'exiguïté : les deux sièges sont collés à une cloison arrière placée très en avant, l'espace aux jambes et la garde au plafond sont mesurés chichement. Ensuite, le dépouillement absolu de l'ergonomie et des commandes : il n'y a aucun bouton en trop qui viendrait distraire le conducteur de la route ; ceux qui ont déjà flirté avec les 200 km/h sur certaines autoroutes allemandes le savent : à très grande vitesse, pas question de tripoter un CD ou de téléphoner avec le kit GSM. Rassurez-vous, il y a tout de même la climatisation.
Doté d'un hayon, le coffre (260 l) est d'un accès aisé et son volume surprend agréablement. Il permet de loger facilement les bagages de deux adultes pour un week-end prolongé. En revanche, compte tenu des mensurations de la bête, le réservoir n'assure qu'une (petite) autonomie de 300 km.
Mon itinéraire en BMW Z4 3.0 Si est simple : rallier le circuit Bugatti du Mans par les petites routes du Perche - comme un long préliminaire ensoleillé avant l'explosion volcanique en version « M » sur l'asphalte brûlant du circuit mythique... Le bolide a été chauffé à blanc par le soleil de plomb qui tombe sur ce parking de l'Ouest parisien depuis des heures. Sur ces 200 km de route, mon coupé Z4 se dévoile peu à peu entre deux champs de céréales. Les suspensions fermes laissent passer la moindre aspérité sur la route ; les accélérations sont foudroyantes et le conducteur dispose de couple à ne plus savoir qu'en faire. Même à régime modéré, le moteur laisse entrevoir par la fenêtre ouverte la belle musique de ses 6 cylindres en ligne.
Le Mans, circuit Bugatti
Rendez-vous a été pris par BMW sur le circuit Bugatti des 24 heures du Mans pour soumettre à la question la version M du coupé Z4 et ses 343ch préparée par Motorsport. Il fallait bien ça pour vérifier que le coupé Z4 atteint les 100 km/h en 5 secondes, plus vite qu'une Porsche Cayman S. Je me suis bien gardé de déconnecter l'assistance électronique, précieuse pour « rattraper » certaines sorties de courbe négociées à la va-comme-je-te-pousse. Mais comme la plage d'utilisation du couple est plus que conséquente, on parvient presque à enchaîner les lacets sans jouer de la boîte de vitesses en permanence. Cette version coupé offre bien sûr un châssis d'une rigidité supérieure à la version roadster. Dès qu'on monte dans les tours, le coupé Z4 fait entendre un rugissement extraordinaire dont les aigus chatouillent les tympans avec délice.
Le coupé Z4 est définitivement une voiture monomaniaque qui déteste les compromis et les concessions : elle ne se prête guère au tourisme ni à la balade. Réservée à une élite qui cherche le grand frisson, elle ne peut décevoir.
Présenté quelques mois après le roadster Z4 et sa capote en toile, voici l'autre successeur attendu du Z3, le coupé BMW Z4. C'est une réussite esthétique incontestable. La silhouette est d'une grande fluidité grâce à une ligne de toit qui ne marque aucune rupture. Les muscles courent sous la peau du félin grâce à l'alternance de surfaces concaves et convexes. La poupe dégage une impression de puissance parfaitement assise sur la route, impression renforcée par le porte-à-faux réduit : les deux places apparaissent comme littéralement posées sur les roues arrière. En respectant à la lettre l'austère philosophie du « roadster », le coupé BMW Z4 allie donc comme il se doit puissance, dynamisme et élégance...
Je prends possession de la version « bourgeoise » du coupé, le 3.0 Si qui développe quand même ses 265 ch. sous le capot. À consommer avec prudence donc. Quand je m'installe dans l'habitacle, deux caractéristiques me frappent. D'abord, l'exiguïté : les deux sièges sont collés à une cloison arrière placée très en avant, l'espace aux jambes et la garde au plafond sont mesurés chichement. Ensuite, le dépouillement absolu de l'ergonomie et des commandes : il n'y a aucun bouton en trop qui viendrait distraire le conducteur de la route ; ceux qui ont déjà flirté avec les 200 km/h sur certaines autoroutes allemandes le savent : à très grande vitesse, pas question de tripoter un CD ou de téléphoner avec le kit GSM. Rassurez-vous, il y a tout de même la climatisation.
Doté d'un hayon, le coffre (260 l) est d'un accès aisé et son volume surprend agréablement. Il permet de loger facilement les bagages de deux adultes pour un week-end prolongé. En revanche, compte tenu des mensurations de la bête, le réservoir n'assure qu'une (petite) autonomie de 300 km.
Mon itinéraire en BMW Z4 3.0 Si est simple : rallier le circuit Bugatti du Mans par les petites routes du Perche - comme un long préliminaire ensoleillé avant l'explosion volcanique en version « M » sur l'asphalte brûlant du circuit mythique... Le bolide a été chauffé à blanc par le soleil de plomb qui tombe sur ce parking de l'Ouest parisien depuis des heures. Sur ces 200 km de route, mon coupé Z4 se dévoile peu à peu entre deux champs de céréales. Les suspensions fermes laissent passer la moindre aspérité sur la route ; les accélérations sont foudroyantes et le conducteur dispose de couple à ne plus savoir qu'en faire. Même à régime modéré, le moteur laisse entrevoir par la fenêtre ouverte la belle musique de ses 6 cylindres en ligne.
Le Mans, circuit Bugatti
Rendez-vous a été pris par BMW sur le circuit Bugatti des 24 heures du Mans pour soumettre à la question la version M du coupé Z4 et ses 343ch préparée par Motorsport. Il fallait bien ça pour vérifier que le coupé Z4 atteint les 100 km/h en 5 secondes, plus vite qu'une Porsche Cayman S. Je me suis bien gardé de déconnecter l'assistance électronique, précieuse pour « rattraper » certaines sorties de courbe négociées à la va-comme-je-te-pousse. Mais comme la plage d'utilisation du couple est plus que conséquente, on parvient presque à enchaîner les lacets sans jouer de la boîte de vitesses en permanence. Cette version coupé offre bien sûr un châssis d'une rigidité supérieure à la version roadster. Dès qu'on monte dans les tours, le coupé Z4 fait entendre un rugissement extraordinaire dont les aigus chatouillent les tympans avec délice.
Le coupé Z4 est définitivement une voiture monomaniaque qui déteste les compromis et les concessions : elle ne se prête guère au tourisme ni à la balade. Réservée à une élite qui cherche le grand frisson, elle ne peut décevoir.
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