Une petite Cadillac fabriquée en Suède et équipée d´un Diesel italien... Tout peut arriver ! Véhicule de conquête, la BLS épouse tant bien que mal les standards européens du haut de gamme. En affichant une identité yankee un peu artificielle. Rouler en Cadillac n´a plus rien d´exceptionnel, même sous nos latitudes. L´Amérique triomphante des années 60, symbolisée par le prestige et l´extravagance de certains modèles est une belle histoire ancienne. Ainsi, la vocation première de la nouvelle BLS n´est plus de faire rêver, mais plutôt de gagner des parts de marché, notamment en Europe où elle devrait permettre à la marque de doubler ses ventes en 2006. Sa commercialisation n´est d´ailleurs pas prévue aux Etats-Unis.
A l´instar de la Jaguar X-Type, cette berline aux velléités haut de gamme (4,68 m de long), vise la concurrence des BMW Série 3, Audi A4 et Mercedes Classe C, en jouant sur son image forte, encore bien présente dans les esprits. Elle s´adresse à une clientèle en quête de distinction, qui n´aurait pas pensé un jour pouvoir s´offrir une voiture au blason si prestigieux. En pleine "renaissance" depuis 1998, Cadillac a entièrement renouvelé sa gamme en misant sur un design moderne et audacieux. Pour le groupe GM, qui traverse actuellement une grave crise économique et sociale, il s´agit de repositionner la marque et d´adapter son offre afin de s´ouvrir de nouveaux horizons. Selon des méthodes bien connues à Detroit : quand il y a des difficultés... on investit de plus belle. Les résultats sont déjà palpables avec des ventes globales en hausse de 37 % l´an dernier, notamment grâce à une forte progression en Chine, au Moyen-Orient et en Europe.
Mais cette percée s´opère en gardant un œil sur les dépenses, grâce au recours au pot commun des marques gravitant dans la galaxie GM. La BLS n´a donc rien d´un modèle "neuf" : sous son noble blason, elle cache des dessous moins exclusifs. Plate-forme, trains roulants, transmission, motorisations... : tout provient de la banque d´organes maison. Si bien qu´au final, entre une Opel Vectra, une Saab 9-3 et une Cadillac BLS, la différence se fait principalement sur les apparences. En fait d´authenticité, cette dernière peut seulement compter sur sa ligne effilée et tranchante qui reprend le thème stylistique de ses grandes sœurs CTS et STS.
Plus ennuyeux pour une voiture aux prétentions haut de gamme, le manque d´éclat et d´inspiration dans l´habitacle. La qualité des matériaux utilisés se montre acceptable, mais rien, hormis l´horloge à cadran chromé sur la console centrale marquée du sceau de la marque, ne permet de distinguer cette Cadillac d´une berline coréenne haut de gamme. Rien, dans cette ambiance quelconque où se mêlent faux bois et appliques en aluminium, n´est là pour flatter l´œil. En revanche, l´espace aux places arrière se révèle accueillant même pour les grands gabarits, tandis que le coffre affiche un volume juste dans la moyenne de 425 litres, extensible grâce à une banquette arrière au dossier fractionnable.
A l´instar de la Jaguar X-Type, cette berline aux velléités haut de gamme (4,68 m de long), vise la concurrence des BMW Série 3, Audi A4 et Mercedes Classe C, en jouant sur son image forte, encore bien présente dans les esprits. Elle s´adresse à une clientèle en quête de distinction, qui n´aurait pas pensé un jour pouvoir s´offrir une voiture au blason si prestigieux. En pleine "renaissance" depuis 1998, Cadillac a entièrement renouvelé sa gamme en misant sur un design moderne et audacieux. Pour le groupe GM, qui traverse actuellement une grave crise économique et sociale, il s´agit de repositionner la marque et d´adapter son offre afin de s´ouvrir de nouveaux horizons. Selon des méthodes bien connues à Detroit : quand il y a des difficultés... on investit de plus belle. Les résultats sont déjà palpables avec des ventes globales en hausse de 37 % l´an dernier, notamment grâce à une forte progression en Chine, au Moyen-Orient et en Europe.
Mais cette percée s´opère en gardant un œil sur les dépenses, grâce au recours au pot commun des marques gravitant dans la galaxie GM. La BLS n´a donc rien d´un modèle "neuf" : sous son noble blason, elle cache des dessous moins exclusifs. Plate-forme, trains roulants, transmission, motorisations... : tout provient de la banque d´organes maison. Si bien qu´au final, entre une Opel Vectra, une Saab 9-3 et une Cadillac BLS, la différence se fait principalement sur les apparences. En fait d´authenticité, cette dernière peut seulement compter sur sa ligne effilée et tranchante qui reprend le thème stylistique de ses grandes sœurs CTS et STS.
Plus ennuyeux pour une voiture aux prétentions haut de gamme, le manque d´éclat et d´inspiration dans l´habitacle. La qualité des matériaux utilisés se montre acceptable, mais rien, hormis l´horloge à cadran chromé sur la console centrale marquée du sceau de la marque, ne permet de distinguer cette Cadillac d´une berline coréenne haut de gamme. Rien, dans cette ambiance quelconque où se mêlent faux bois et appliques en aluminium, n´est là pour flatter l´œil. En revanche, l´espace aux places arrière se révèle accueillant même pour les grands gabarits, tandis que le coffre affiche un volume juste dans la moyenne de 425 litres, extensible grâce à une banquette arrière au dossier fractionnable.
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